voici les retours sur le texte « la salida envers et contre tout »

  • Je remercie toutes celles et ceux qui ont bien voulu lire le texte en entier, et ceux qui ont pris la peine d’écrire à la suite. Même si j’aurais préféré parfois plus d’échanges et moins de discussions, cela a été passionnant. J’ai appris des choses, rencontré des gens, des projets en sont sortis, mais surtout, je suis rassuré, LA SALIDA a bien de beaux jours devant elle !!!!! D’autres danseurs pourront ainsi écrire sur elle dans des dix ans, rien sans doute n’aura changé. J’ai été particulièrement attristé de voir le consensus aberrant se faire autour de l’idée selon laquelle les pas de la salida seraient le solfège du tango. Le tango n’a pas besoin de solfège. Quel besoin avons-nous de réduire le tango ainsi ?!

Et si encore il était bien choisi ! Ce solfège met le déplacement au centre de la danse alors que pas du tout. Si la musique se compose de note, le tango ne se compose pas de déplacement.

  • Enfin, un des pas les plus fait en milonga est le va et vient d’avant en arrière, or, horreur ! Il n’existe pas dans ce solfège, de même que le pied arrière de travers ainsi qu’une multitude de choses fondamentales encore.
  • Bref, non la salida ne rend pas service aux danseurs !!!
  • L’existence même d’une « salida pédagogique » me paraît incongru, mais en plus les pas qu’elle met en avant ne sont pas les plus importants !
  • Voici les retours suscités par le texte.

 

  • Tangueros france
  • Aba Marielle.
    Je suis complètement d’accord avec ces propos.
    La seule raison pour laquelle j’apprends le croisé à mes élèves, c’est que je souhaite qu’ils sortent danser en bal avant Noël.
    Les danseurs « expérimentés » croyant que c’est en bal que l’on donne des leçons aux débutantes, j’essaye de limiter le moment d’exposition de ces dernières au milieu de la piste avec un « danseur » trop content de parler fort pour montrer son savoir à la dite débutante et impressionner les environs.
    Sans cela, j’attendrais surement encore deux ou trois mois qu’elles aient acquis d’autres point plus importants avant d’évoquer le croisé.
  • Réponse mail
  • Bonsoir Jean,
    merci beaucoup pour ce texte – il m’a beaucoup plus et beaucoup amusé! (C’est toi, qui l’as écrit?) J’attends déjà impatiamment le prochain
    Charlotte
  • BRAVO !!!!
    Merci Jean Ronald, ça fait super plaisir à lire, c’est clair, c’est parfait.
    Impatient de lire la suite. Rachid tadelaktandco.com
  • je viens de lire entierement ton texte : il m’a donne envie se danser
    BRAVO
    Bises
    Catherine Alias
  • Cher jean Ronald , je suis entièrement d’accord avec toi ,et de ta conception du tango ,,, je suis pour un tango qui doit évoluer avec notre temps … J’aime quand tu parles de « tango contemporain  » ça déplaît au prof classique mais c’est une progression naturelle qui s’inscrit dans l’évolution de la danse en général ,, étant à l’origine un danseur classique j’ai vu évoluer mon art qui aujourd’hui c’est complètement intégré avec la danse moderne et contemporaine (M.Bejart).
    Étant prof de danse classique ,j’ai adapté cette évolution avec une pédagogie différente ..
    Je suis pour de la liberté dans la danse et donc pour un tango libre ‘………bravo et merci , t’embrasse .
  • Pages perso FB
  • Pierre BesnardTout à fait d’accord avec toi sur la « salida »qui complique la vie du tanguero,débutant,non pas dans sa réalisation,mais dans son insertion dans une milonga dense,(sans jeu de mots).on en vient à penser qu’il faudra des années de cours pour trouver une autre « sortie » serait-ce calculé? je ne veux pas le croire .je viendrai te voir bientôt pour que tu m’explique le § 5,
  • Carmen Munozet moi je me pose la question  » pourquoi on l’apelle salida? et pas « entrada » puisque ce n’est pas une sortie mais une entrée sur la piste de danse…
  • Pascale Granier….Sûrement car elle permettait aux profs de se sortir d’embarras quand ils ne savaient pas par quoi commencer !!
  • Jean Ronald Tanhamoui le §5 qui est en fait le 6 s’expliquera plus facilement en se rencontrant, je suppose que c’est à propos de mon pas de base…
  • Jean Ronald Tanhamen fait les profs utilisent souvent la salida comme mode de « resolution », c’est à dire qu’ils proposent un pas en quatre, cinq ou six pas puis utilisent les derniers pas de la salida pour arriver à 8. donc dans ce cas il s’agit bien d’une sortie, sortie de figure.
  • Pierre Besnardbien supposé,à partir d’une certaine densité de couples,j’ai envie de partir,ou d’aller m’inscrire au « scrabble ».
  • Jean Ronald Tanhamil faut danser le tango dans la verticale non dans l’horizontale, ça prend moins de place…
  • Jean Ronald Tanhamje t’expliquerai
  • Jean Ronald Tanhambah! pascale, faudrait mettre ta phrase au présent…
  • Jean François AuguyBonjour Carmen on appelle la salida car le danseur sort sur la droite ou d’ailleurs sur la gauche de la danseuse ou en structure croisé ou il fait sortir la danseuse enfin il existe une possibilité impressionnante de possibilité de salida (sortie). Après certain pensent qu’il n’est pas nécessaires de l’apprendre et comme je le lis cela sert aux prof parce qu’ils ne savent pas bien quoi faire. Pourquoi pas mais quand je vois que Federico nous fait bosser la salida en cours et qu’elle n’est jamais la même que Juan Carlos Copes la dissèque dans ces cours je me dis ce serais bête de ne pas l’étudier se l’approprier ce la transformer.
  • Jean François AuguyVoila une vidéo ou les premiers pas sont typiquement une salida https://www.facebook.com/video.php?v=10204354463076898
  • Tango Plume Provencesalida ou pas, apprenons déjà à guider un pas et un pivot……… parce qu’il est là le vrai problème. Et c’est le PRINCIPAL PROBLEME. A résoudre !!!!
  • Jean Ronald Tanhamdans tango in marseille : Tango Plume Provence 10 novembre 02:12
    La salida m’a fait « perdre du temps » === j’explique: j’ai commencé le tango chez 2 profs du côté de Bordeaux, l’un était partisan de la SALIDA OUVERTE, l’autre de la SALIDA FERMEE……. Déjà, ça m’avait perturbé. Après 8 années de tango, je réalise qu’on m’avait initié en tant que débutant à tout, SAUF à la marche ====== Pour l’anecdote: mon prof de Salida Ouverte (qui m’interpellait davantage) parce qu’il froissait mon égo de débutant qui avait soif d’apprendre, me disait : arrête de guider avec la force de tes bras………… J’étais frustré dès mes deux/trois premières années d’apprentissage parce qu’on ne me parlait pas de COMMENT GUIDER UN PAS, un PIVOT. C’est seulement avec Céline Granier que j’ai commencé à découvrir la marche, puis je suis allée chez Sylvie et Nacer pour mon problème personnel lié au fait que je guidais avec la force des bras….. Finalement, j’ai tendance à conclure que: qu’on enseigne la salida ou pas, la salida ouverte, ou la salida fermée, l’essentiel c’est de savoir COMMENT ON GUIDE, comment on rentre dans le sol et surtout, COMMENT on communique l’énergie de notre sol à la danseuse, et COMMENT la danseuse peut laisser cette énergie lui transmettre un mouvement SANS QUE LA DANSEUSE n’interfère avec son mental, ou son propre schéma appris par coeur……. Ce n’est qu’après cela, que la salida peut être intéressante à étudier sur le plan musical, mais elle n’est pas toute seule: et la baldosa, le carré, le rectangle, les déboîtés, la marche avant pour les danseuses, etc………. ? La salida est peut-être la « dernière figure » à enseigner en tant que objet d’étude musicale
    Historique des commentairesTango Plume Provence 9 novembre 13:34
    Et ma boutade: du coup, parfois, on est obligé de guider un non-croisé à certaines danseuses, qui le font par AUTOMATISME, et le font systématiquement….. Fini la connexion, fini le confort, on rentre dans le début des hostilités, donc des crispations qui reviennent, avec comme conséquences, les maux de nuque, de dos, de genoux et de pieds……  Il est vrai que le tango est une danse d’improvisation: TOUT est guidé, le pas et le pivot. C’est ce qui fait justement sa richese, sa beauté. Tout est guidé jusqu’à la longueur du pas, le degré du pivot…… on rentre dans le ressenti, une écoute corporelle, kinesthésique incroyable que je n’ai jamais jamais jamais trouvée dans les autres danses (fermées ou ouvertes) ……. Après, reste l’apprentissage de la musicalité, qui appartient au Cavalier….. ça c’est une autre histoire  Merci Jean Ronald pour ton excellent article
  • Café tango
  • Loïc Vixje suis tout a fait d’accord,, j’ajouterai en plus que le 1er pas servait à à rentrer sur la piste,
  • 9 novembre, 12:42J’aime
  • Wall-e Bencedelabonnelire le para « sobrepaso »http://books.google.fr/books?id=2Ce8NRaM0GYC&pg=PA246…
  • Tango
  • In this generously illustrated book, world-renowned Yale art historian Robert Farris Thompson gives us the…
  • GOOGLE.FR
  • 9 novembre, 12:44J’aime · 1
  • Wall-e Bencedelabonneen ce qui me concerne j’ai découvert le tango avec la marche, la marche, la marche (stage d’initiation au « temps du tango », et plusieurs séances d’initiation avec Jean-Claude Caron au « studio 18 », et me demandait pourquoi ils nous faisaient tellement marcher, alors que j’avais tellement envie en mon for intérieur de faire « valser » ma cavalière…), marche en solo, ou en synchronisation avec la partenaire, ensuite avec la « baldosa » que m’enseignaient jean-philppe et leah, et plus tard, on en vint au croisé, et à la salida comme sortie, mais la salida était un pas comme un autre, à ne pas confondre avec le ‘croisé’, qui permet / ouvre beaucoup de possibilités et d’improvisation. La salida en 8 pas est un peu stérile, mais peut permettre l’apprentissage du croisé et de ses variantes, et des possibilités qui peuvent s’ensuivre et s’enchainer. Mais bien entendu il y a une infinité de possibles dans le tango.
  • 9 novembre, 13:03Modifié · J’aime · 2
  • Jean François AuguyLa salida ce danse à toute les sauces croisée, sans le croisée de la fille ou avec, tournée, à droite à gauche. elle n’est pour moi que la gamme du musicien à partir du quel il va improviser.
  • 9 novembre, 12:59J’aime · 1
  • El TurquitoJe suis désolé de contredire mais pour écrire cela, il faut vraiment ne rien avoir compris à la Salida, à sa fonction, à ses déclinaisons et à toutes les possibilités d’improvisation et de structuration qu’elle est capable d’offrir en particulier à celui qui débute. Que l’on choisisse d’aborder le tango autrement que par la Salida est une chose, pourquoi pas, que l’on trouve que cela devienne un peu limité comme approche lorsqu’on aborde les tours, peut-être, mais la réduire à une chorégraphie alors que c’est tout sauf cela, mériterait vraiment de revoir sa copie au lieu de reprendre des idées erronées en descendant d’autres profs qui se seraient « improvisés » contrairement à d’autres qui se seraient chorégraphiés?
  • 9 novembre, 13:44J’aime · 4
  • Nancy LavoieMonsieur Auguy… Une gamme? À mon humble avis, l’ADN (ou la gamme si vous voulez) du tango qui me permettra d’improviser est plutôt composé de 3 types de déplacements (avant – arrière – ouverture) que je peux mélanger à ma guise selon la circulation, la musique etc etc… Le pas de base et ses variantes sont des phrases composés par d’autres… les répéter ne me permet pas d’apprendre à improviser, encore moins à danser…
  • 9 novembre, 14:19J’aime · 1
  • Jean Ronald Tanhammilles excuses turkito, mais je ne suis pas un collégien pour reprendre ma copie, j’assume d’autant plus que le fait que j’ai raison ou tort n’a aucune importance. je donne juste mon avis sur la salida et confronte ainsi mon idée. tu peux faire de même, explique alors ce qu’est la fonction de la salida…
  • 9 novembre, 14:50J’aime · 1
  • Majed BAJe suis aussi d’avis que la salida est une séquence (certes un peu figée par rapport à la richesse du tango) mais une séquence qui me parait plutôt développée par soucis pédagogique, parce qu’elle offre toutes les composantes basiques justement d’un tango :
    – les 8 temps de la phrase tango
    – le pas coté (je fais l’impasse sur le pas arrière mais aime bien l’explication de Loïc … j’y reviendrais)
    – le transfert de poids sur place (sans faire transférer la femme)
    – Le pas avant en mode croisé (déboité)
    – Le pas avant en mode parallèle (enboité)
    – le croisé (et donc transfert de poids sur place pour la femme)
    – la DISSOCIATION
    – la fermeture de la phrase et la pause musicale.sans parler des différentes variantes de la salida (en tournant dans différents sens par exemple, ou bien sans faire le croisé, ou bien en incluant un tour (une fois qu’on a intégré la dissociation)
  • 9 novembre, 14:58Modifié · J’aime · 2
  • Daniel Racovitanc’est pas un « pas de base », mais une séquence de pas de pase, une sorte de démo; le problème commence quand les profs la presentent en tant que figure incontournable, « de base »; ou quand les elèves la prennent ainsi pour la reproduire en bal
  • 9 novembre, 14:56J’aime · 4
  • Majed BALe pas arrière comme moyen d’entrer sur la piste :
    Je ne l’avais jamais envisagé comme cela (Merci Loïc)En commençant par l’homme qui aborde la piste par l’arrière, ainsi on protège la femme d’un éventuel choc (en ayant vérifié bien spur avec un danseur qui nous cède le temps d’accéder en piste,
    ensuite ce temps qu’on prend à se mettre en place avec la danseuse permet en entrant de ne pas bloquer la fluidité de la danse des autres et de passer directement en mode mouvementAujourd’hui tout le monde fait l’inverse, on entre sur la piste (et c’est pas sûr qu’on ait la courtoisie de demander la courtoisie du couple qui passe, et ensuite on prend une plombe à démarrer, le temps d’installer l’abrazo … ou alors on se met en piste, et on se prend dans les bras pour commencer illico à danser comme un moulin (Bonjour la connexion)
  • 10 novembre, 00:16Modifié · J’aime · 2
  • Jean Ronald Tanhammajed : tu es en train de dire que la salida a de bien qu’elle permet d’apprendre « toutes les composantes basiques » en même temps!!! désolé mais pour moi ça ne tient pas. comment imaginer le projet pédagogique d’apprendre tout ça en même temps…
  • 9 novembre, 15:07J’aime · 1
  • Majed BAPour ma part, la bonne pédagogie n’est pas de commencer par la salida, il faut commencer par intégrer les éléments de base (pas avant, pas coté, pivot, transfert de poids, dissociation ..)
    Je dis seulement que la salida n’est pas le fruit du hasard (« autant commencer quelque part ») , mais qu’elle a été réfléchie (bien sûr on ne peut prouver l’une ou l’autre des thèses sur l’intention des premiers profs de tango),Et pour moi, à une étape ultérieure de l’apprentissage des débuts, c’est une séquence simple pour les débutants, pour leur donner une structure qui leur permet de danser réellement sur la musique, en étant calé sur la phrase, et d’avoir le plaisir de le faire sans avoir à trop chercher une improvisation de séquence dans les débuts.Bien sûr l’erreur sur laquelle nous sommes tous d’accord je crois ici, c’est de l’appeler « pas de base » ou « séquence de base » ou pire encore « incontournable du tango »
  • 9 novembre, 15:19Modifié · J’aime · 2
  • Majed BAIl ne faut pas oublier que les élèves ont besoin de s’amuser aussi en apprenant, et si on se mettait à ne faire que des figures décortiquée, ils mettraient des mois voir plus à avoir leur premier vrai plaisir connecté à la musique (parce que avouons le : faire juste de la marche et des huits sur la musique, ça devient ennuyant assez vite pour la plupart des gens)
  • 9 novembre, 15:21J’aime · 1
  • El TurquitoLa Salida, la Salida miroir, la Salida inversée, la Salida miroir inversée, la Salida base croisée, déjà 8 salidas. La Salida a l’envers, la Salida en opposition, la Salida avec les pivots…. C’est une méthode très efficace développée à l’origine par Gustavo Baveuea qui l’aura sans doute repris d’autres maestros qui a leur tour ont peaufiné la méthode. Donc avant de critiquer, il faut savoir de quoi on parle.
  • 9 novembre, 15:30J’aime · 4
  • El TurquitoNaveira désolé j’écris avec l’iPhone qui corrige en mettant des âneries.
  • 9 novembre, 15:31J’aime · 1
  • Jean François AuguyNancy Lavoie vous oubliez la sortie Rires
  • 9 novembre, 18:49Modifié · J’aime
  • Jean Ronald Tanhammajed : il me semble que lorsque les danseurs ont intégré les éléments de base (pas avant, pas coté, pivot, transfert de poids, dissociation ..), ils n’ont que faire de la salida en tout cas ils ne sont plus des débutants et ce n’est plus le problème posé. ensuite tu parles d’une séquence simple, mais la salida avec le croisé est trés délicate à induire, c’est pour moi loin d’être un pas simple…
  • 9 novembre, 18:46J’aime
  • Jean Ronald TanhamIl ne faut pas oublier que les élèves ont besoin de s’amuser aussi en apprenant, et si on se mettait à ne faire que des figures décortiquée. tout à fait d’accord, ma position va dans ce sens, pour moi ce n’est pas en enfermant le danseur novice dans une structure complexe de huit temps qu’on l’aide à s’amuser. voir §6.
  • 9 novembre, 18:48J’aime
  • Jean Ronald Tanhammerci wall e pour les infos, j’étais à coté pour copes, je le tenais de quelqu’un qui le tenait de copes lui même. en tout cas copes s’est beaucoup amusé avec la salida. Pour Hess oui je l’ai rencontré avec plaisir. je n’ai de lui que le que sais je… merci encore
  • 9 novembre, 18:52J’aime · 1
  • El TurquitoLa Salida est un outil d’analyse du mouvement et c’est une manière d’aborder les figures comme en solfège de travailler des enchaînements c. Ce n’est en aucun cas suffisant
  • 9 novembre, 20:07J’aime · 1
  • El TurquitoDe travailler des enchaînements de mouvements comme on travaillerait des gammes. Bien sur pour cela, il faut étudier TOUTES les salidas. A cité de cela le travail de posture, de connection, de marche, d’analyse rythmique reste essentiel. Mais faire un tel procès de la Salida relève tout simplement de l’ignorance. Je suis désolé d’écrire cela mais si on laisse passer cela après les gens croient à n’importe quoi et c’est un peu préjudiciable. Enfin, il ne fait pas sous estimer les argentins à ce point. Ils ont inventé le tango et la Salida n’est pas née comme ça à partir de rien. C’est un truc assez diabolique si on sait le comprendre et l’interpréter correctement.
  • 9 novembre, 20:12J’aime · 2
  • Jean Ronald Tanhamola turco : extra que le sujet te tienne tant à coeur. tu me dis que je descends des profs, alors que je m’interroge sur la persistance de cette/ces salidas (il pourrait il y en avoir 100 se serait pareil…). puis je donnes mon avis sur la question. tu dis que mes données sont erronés (d’ailleurs je n’ai pas trés bien compris la fin de ton premier message). C’est vague et tes commentaires me paraissent loin de mes propos. Gustavo naveira est un danseur et pédagogue énorme. Je serai étonné de le voir enseigner aux débutants en enchainant les salidas. c’est toujours délicat de parler des autres… A son propos, ce danseur est très structuré, dans sa recherche du tango, il est normal qu’il se soit amusé à décliner toutes sortes de salidas. Après est ce que vraiment il y croit en tant que système pédagogique faudrait le lui demander. Pour finir tu m’écris que le procés que je fais à la salida relève de l’ignorance pure et simple et que c’est préjudiciable pour les gens. Tu juges puis tu interdirais volontier sous couvert de protéger les gens… TU ES DANGEREUX TURCO!!! A mon tour d’être désolé d’écrire ça, mais tu ne l’as pas volé…
  • 9 novembre, 21:05J’aime
  • El TurquitoLa beauté d’inteŕnet c’est que tous ceux qui ont un clavier tapent ce qui leur passe par la tête. Je ne vais pas faire un traité pédagogique sur ce fil de discussion mais ce n’est pas moi qui ai parlé de profs improvisés en cherchant à descendre un outil pédagogique dont la portée manifestement t’échappe et que je ne peux pas expliquer plus dans une conversation comme celle-ci. Là où je te rejoins, c’est que beaucoup l’enseignent comme une séquence sans savoir à quoi cela peut servir. Dans la Salida, chaque pas a une fonction et cette fonction contient d’une certaine manière, l’ensemble des choses qu’il est possible d faire. Pour moi la découverte des fonctions de la Salida a été une révélation. Cette méthode est aussi celle qui a permis au tango en Turquie d’atteindre le niveau que l’on lui reconnaît aujourd’hui. Mais personne ne la connait vraiment en France à ma connaissance donc ce que tu écris fonctionne peut-être pour la majorité des cas.
  • 9 novembre, 23:14J’aime · 1
  • Marie-Odile BrusAppris avec la salida, les salidas… Ne pas oublier la ‘croisée’… Avec Maria Rosa… Et tout ce qui en découle… Puis jusqu’à ce post AI OUBLIÉ la salida
    Ce n’est pas moi qui conduit !!!
    Et je doute que mes partenaires y songent… Ils créent…
  • 9 novembre, 23:53J’aime · 1
  • El TurquitoC’est effectivement d’abord utile aux hommes … Et pour les femmes, elles empruntent le chemin puis le corps se souvient…
  • 10 novembre, 00:18Modifié · J’aime
  • El Turquitovous savez comment on se refile les notes ? 3 quart de pivot droite, 3 miroir 5 Salida de base huit avant à droite 1 : je sais exactement ce que cela représente et n’importe qui connaissant cela sait à quoi cela correspond. Cela permet tout simplement la notation du mouvement ! On peut y adjoindre des informations rythmiques, des effets ou ce qu’on veut. Je veux bien qu’on critique ou qu’on discute mais il fait qu’il y ait de quoi!
  • 10 novembre, 00:19Modifié · J’aime · 1
  • Marie-Odile BrusLe point 4 n’est peut être pas ce dont le tango avait le plus besoin, la technicité et l’intellect, et le ‘visuel’ prenant le dessus…
  • 10 novembre, 09:26J’aime
  • Marie-Odile Brus(Je relisais le post d’origine de ce fil)
    Stéphane… Quelles notes ? C’est le corps qui apprends, les notes permettant seulement la satisfaction du mental et… Bloquant l’energie dans la tête au détriment du reste !
  • 10 novembre, 09:30J’aime
  • El TurquitoBon, je crois que je n’ai plus envie d’avoir cette conversation plus que cela car elle commence à m’agacer et avec tous ceux qui décrètent ce dont le tango a besoin ou pas, qu’il est ou qu’il n’est pas ! Les choses ne sont pas figées. Il y a un temps pour laisser sortir sa créativité, un temps pour structurer les choses ne serait-ce que pour se souvenir de ce qu’on a fait et un temps pour dépasser les routines et les habitudes en analysant, en comprenant ce qu’on fait pour explorer et s’approprier des choses qu’on n’aurait pas forcément pu imaginer si on n’avait pas eu cette grille d’analyse. Cela fonctionne de cette maniere dans tous les domaines artistiques et le tango n’echappe pas à cette règle.
  • 10 novembre, 10:28Modifié · J’aime · 3
  • Jean François AuguyBigre on a fais un procès pour pour le tango ouvert, pour tango salon, pour les techniques hommes et femmes en solo, pour le pas en arrière, pour les tours car l’on expose sa cavalière, maintenant on fait un procès pour la salida ? Pourquoi qu’est-ce que ‘il vous gène dans la salida ? Bon je trouve que le plaisir de danser est un peu oublié je vais donc me mettre au slow moins contraignant !
  • 10 novembre, 11:51J’aime · 1
  • Jean Ronald Tanhamoui, il semble que notre conversation en reste là. mea culpa : il existe des éléments dans les archives sur la salida dès 1926 et dans des revues des années 40. Donc rien à voir avec copes, cela dépasse mingo pugliese aussi. par contre c’est bien une création collective:-)… Pour te répondre donc une dernière fois, je ne connaîs pas un seul prof de tango qui ne se soit pas improvisé prof à ses débuts, et c’est le jeu dans le tango. Chacun recherche et abouti à une façon de faire. Pas de quoi s’énerver… Mon propos est de montrer que d’enseigner le tango par la salida peut être considéré comme désuet, cela n’a rien de choquant non plus. Le cours de découverte classique était jusque début 2000 et se voit encore aujourd’hui : la salida (dans sa forme la plus commune) avec le huit avant aprés le pas 5!!! Enfin tu t’effarouches devant mes propos mais tu avais déjà écris que ceux qui pensent comme moi n’ont »vraiment rien compris à la salida », que ces idées sont erronées, que c’est le fruit de la pure ignorance… même que nous sommes dangereux pour « les gens »! et là, le ponpon, tu parles au nom de tous les artistes du monde!!!! Bon j’espère que tu es aussi radical seulement lorsque l’on touche à la salida. Pour info, la prochaine milonga à thème, chez moi, aprés la milonga tana, sera la milonga turca!
  • 10 novembre, 11:53J’aime
  • Philippe Millamonj’approuve totalement ce commentaire sur la salida. c’est un outil pedagogique qui concentre trop notions differentes. c’est comme si on apprenait l’addition la soustraction la multiplication et la division d’un seul coup! C’est très pratique et très utiliser pour faire une initiation rapide et bidon! mais si on veut vraiment apprendre il vaut mieux aborder les differentes composantes de la salida séparément. donc se passer de cet outil dans un premier temps. Cela evite aux élèves de se bloquer dedans et de mieux improviser. Et quand chaque élément est bien maîtrisé on peut alors presenter la salida! mais travailler par exemple séparément le guidage du croisé dans le système croisé et dans le système parallèle me parait être essentiel. Si l’on aborde la salida d’office le croisé se fait souvent mécaniquement sans être vraiment guidé.
  • 10 novembre, 12:03J’aime · 1
  • El TurquitoComment dire… par exemple, il est tout à fait possible d’apprendre la musique ou de jouer d’un instrument sans faire de solfège. Oui, c’est possible, c’est le droit de chacun de s’y prendre comme il en a envie. On peut même aller plus loin et imaginer un système où l’on enseigne un instrument sans solfège et cela existe. On peut devenir un bon instrumentiste sans solfège, en jouant au feeling. Ce n’est pas cela le problème. Le problème, pour moi, c’est de décréter que le solfège est désuet, que ça ne sert à rien car pour être musicien, tu as besoin de connaître le solfège. Par contre, je suis d’accord avec toi, ce que je dis n’a rien à voir avec la séquence chorégraphique de la salida avec les ochos après le 5. Ce n’est pas forcément très intéressant en tant que tel…sauf que cela permet de connaître la salida pour pouvoir en faire quelque chose après et que donc, quitte à apprendre une chorégraphie autant que ce soit celle là. Je n’ai pas envie qu’on se fâche inutilement pour cela.
  • 10 novembre, 12:16Modifié · J’aime
  • El TurquitoUn autre point qui pour moi relève du débat sur le sexe des anges, autour du 5 de la salida qui serait la seule figure chorégraphiée pour certains et qui serait guidée pour d’autres avec des protagonistes et antagonistes de chaque côté… cela n’a aucun intérêt en ce qui me concerne. Le fait est qu’une très bonne danseuse va toujours croiser en 5 après deux pas déboîtés par la gauche et ne croisera pas sur une Salida à droite (miroir) et que celles qui ne croiseront pas en 5 sont très souvent des danseuses assez médiocres. C’est comme ça, on fait avec, cela fait partie des petits caprices qui rendent la chose un peu moins rationnelle mais cela ne me gêne plus que d’avoir dire quatre-vingt-dix au lieu de nonante.
  • 10 novembre, 15:45Modifié · J’aime
  • Marie-Odile BrusDans tous les domaines artistiques c’est l’expérience qui prime, faire, refaire, défaire, encore et encore. La structuration se fait par le égard qui ensuite cherché à se traduire. Le mental analytique permet de gagner un peu de temps… Mais parfois ne permettra pas du tout d’avancer, au contraire !!!!
  • 10 novembre, 12:54J’aime
  • Jean Ronald TanhamMarie-Odile : je t’ai laissé ce thème pour rester sur la salida, mais oui bien sûr!! le mental est fabuleux pour mentaliser, rentrer dans l’abstraction, le rêve… c’est aussi un obstacle car il a tendance à nous laisser dans la maîtrise, alors que la découverte de l’autre et du couple tango ne peut se faire pleinement que par un renoncement à cette maîtrise.
  • 10 novembre, 13:04J’aime · 1
  • El TurquitoOui, on a bien des musiciens autodidactes qui critiquent ceux qui ont fait des études en opposant sensibilité à l’analyse. C’est un peu du même tonneau.
  • 10 novembre, 13:05J’aime · 1
  • El TurquitoEnfin Marie-Odile, ce que tu dis sur l’expérience et la pratique n’est pas tout à fait juste ! Evidemment, la pratique est essentielle mais je te garantis que si tu apprends avec une mauvaise technique, ou que tu essayes juste d’apprendre sur le tas, tu vas vite être limité(e) par rapport à quelqu’un qui apprend et travaille avec une bonne technique et cela n’a rien à voir avec le nombre d’années de pratique. Sinon, ça se saurait ! !
  • 10 novembre, 13:33J’aime · 3
  • Marie-Odile BrusOups, j’avais raté certains commentaires sur mon phone…
    Mais je ne peux rester de marbre sur un comm’ comme : « une très bonne danseuse va toujours croiser en 5 après deux pas déboîtés par la gauche et ne croisera pas sur une Salida à droite (miroir) et que celles qui ne croiseront pas en 5 sont très souvent des danseuses assez médiocres » !!!!
    Le croisé se GUIDE, malgré la croyance qu’il se fait « automatiquement » (merci les enseignements de base avec la salida justement !!!!). A mes débuts, certains me disaient : »ben, croise, pourquoi tu ne croises pas ? On en est au 5 ! » … et moi assez bêtasse « euh, j’ai pas senti qu’il fallait croiser »… et discussions idiotes sur « tu n’écoutes pas où en en est de la salida » et autre « j’écoute ce que le guidage me dit, m’enfin… » srtériles débats, car en fait nous ne parlions pas la même langue. Et tout çà .. en milonga !Pour moi une bonne danseuse ne croise pas « en 5 » parce que franchement elle ne compte pas les pas et n’est pas non plus en pilote automatique, elle n’a pas permis à son corps d’enregistrer des séquences (média luna, giro completo…etc). elle s’en fout même : elle danseStéphane pour revenir à l’art : tu as raison mais tu mélanges tout !
    Pour la musique le solfège est un langage, comme les pas (avant, arrière, de côté…etc) en tango. Si on te suit on pourrait dire que (exemple tout à fait au hasard, c’est juste une illustration) « Au clair de la lune » serait une base d’apprentissage de la musique… ben, oui : c’est une succession de notes, qui permet ensuite de partir dans différentes directions (hauteur, rythme, mesure…etc).Mais pas toutes. En fait, le solfège est venu APRES la musique, pour codifier et transmettre… mais certains jouent à l’oreille aussi. Pour jouer ce que les autres ont écrit on a besoin du solfège, pas pour créer. Dans les « boeufs » rien n’est écrit et je ne suis pas sure que ce soit le solfège au départ qui plus que l’écoute directe des instruments, de la musique (une fois qu’on parle la langue, on se fout de la grammaire)… donc cela peut faciliter, c’est tout. mais « au clair de la lune ne sera pas toujours facile à placer dans une interprétation autre !!!! et ne permettra pas forcément d’écrire une autre musique.
    Itou la salida.
    un autre exemple -je ne suis pas musicienne- quand j’ai démarré la sculpture, j’ai créé d’emblée, puis… j’ai vite rencontré des problèmes de tenue des matériaux ! Aller dans un atelier « apprendre » m’a permis de savoir comment construire sans pour autant que çà se casse la gueule. Et en faisant l’expèrience du cassage de gueule ! lol
    De même, une fois passé les premiers apprentissages de tango… j’suis allée en argentine mais pas pour prendre des cours de tango… j’ai pris des cours de posture,de tenue du corps, pour lui permettre d’être plus libre, plus disponible pour mon danseur. Ensuite, un peu de guidage, pour entendre plus finement les « attentes » du guideur. On parle là d’approfondir son tango… Et le mental a eu peu de mal (mm si en guidage j’ai senti physiquement, c’est très bizarre !- que d’autres parties de mon cerveau devaient s’activer !Il ne s’agit pas de critiquer les uns et les autres, il s’agit de regarder -pour chacun ce quui lui est le plus utile. A un « intello » décortiquer les pas avant de les refaire sera rassurant (car il s’agit surtout de cela si on est honnête, non ?), à quelqu’un plus confiant dans son corps, l’apprentissage par la répétition du mouvement sera plus simple. Elle est aussi d’emblée plus durable !
  • 10 novembre, 13:55Modifié · Je n’aime plus · 2
  • El TurquitoMais qui dit autre chose? La Salida n’est même pas au clair de la lune ! C’est simplement do ré mi fa sol la si do ! A partir de ça, c’est à chacun d’écrire sa symphonie ou sa chansonnette. Mais en musique comme en danse, il est toujours très intéressant de travailler ses gammes (au pluriel) car ce sont elles qui permettent ensuite de jouer et d’improviser avec aisance. Enfin, on n’a pas à opposer cela avec la posture, la marche, l’abrazo, la connexion, le rythme, l’interprétation ou la sensibilité. On n’a pas à choisir, cela fait partie d’un tout.
  • 10 novembre, 14:00J’aime · 4
  • Majed BAConsidérer le tango comme une langue, et tout ce débat prendra une autre dimension.
    – Les techniques du pas en sont l’alphabet (transfert, pivot, poussée)
    – Les pas en sont le vocabulaire (qui de plus en plus enrichi donnera une danse de plus en plus « trippante ».
    – Les technique du guidage en sont la grammaire :
    Mais le vocabulaire, aussi riche soit-il, s’il n’est pas structuré par une bonne grammaire, ne donnera qu’un discours confu et in compréhensible (même s’il aura l’air sophistiqué avec des mots complexes et élaborés)Et dans n’importe quelle langue, on apprend l’alphabet, les règles mais pour les mettre en pratique, on commence par des phrases simples du genre : « what’s your name », ou « how do you do » ..
    La salida fait partie de ce genre de phrase à mon avis
  • 10 novembre, 14:11J’aime · 1
  • Marie-Odile Brus@ Stéphane toujours…1- Nous disons la même chose : le besoin de structuration et de technique de base est certain …mais à savoir si c’est la salida… pas sure… le contact avec un « maestro » est de permettre une imprégnation, un transfert de com…Voir plus
  • 10 novembre, 14:17Modifié · J’aime
  • Marie-Odile BrusMaj’ on ne t’a pas attendu pour faire le parallèle
  • 10 novembre, 14:18Modifié · J’aime
  • Majed BASinon Marie-Odile : je n’ai pas eu le courage de lire tout ton commentaire, mais la 1ère partie qui concerne le croisé j’ai envie d’y répondre :
    Le croisé ne se guide pas en tant que tel, il est conséquence de la dissociation et du passage de l’homme en déboité sur la ligne parallèle à la femme.
    il dérive du fait qu’il la ramène sur sa ligne, et mécaniquement/anatomiquement, le croisé se fait pour que la femme puisse garder son équilibre et faire quand même le rassemblé des jambes.Lorsque tu ne sens pas le croisé, cela ne veut pas dire que l’homme ne l’a pas guidé, cela veut dire qu’il n’a pas bien dissocié au départ (ou que toi même ne l’aie pas bien fait, ou les deux), ce qui défait la spirale du corps qui engendre le croisé au lieu du rassemblé en parallèle.Le guidage dans ce cas ne concerne que la direction du pas, et non la manière mettre les jambes.C’est aussi pour cela que rien n’empêche de faire une salida sans croisé, pour enchainer sur une marche en déboité.
    ET je pense qu’à l’origine, le croisé était une découverte due au hasard d’un écart trop grand entre l’homme et la femme dans une baldosa « normale » ..
  • 10 novembre, 14:18J’aime · 1
  • Marie-Odile BrusJ’hallucine… si ce n’est pas du guidage ce que tu décris !
    j’espère que tu ne considères pas le « guidage » comme pour une voiture… avec les bras !!!!
  • 10 novembre, 14:21Modifié · J’aime
  • Marie-Odile BrusMon premier croisé je l’ai fait avant de savoir qu’il existait, je me suis retrouvée les pieds bien croisés en croyant que j’avais fait un truc de travers, j’avais juste suivi sans réfléchir !
    Excellente expèrience qui m’a aidée par la suite
  • 10 novembre, 14:20Modifié · J’aime · 1
  • Majed BAen fait, je vais préciser, je mettais juste en exergue, la différence entre l’erreur de « vocabulaire » , et l’erreur de « grammaire » tels que j’ai défini cela ci-haut (pour le tango)
    Effectivement, au final, tu as raison. tout est guidage.. par ailleurs pour rebondir sur les propos de Turquito : une danseuse qui fait le croisé au pas 5 alors que l’homme ne l’a pas guidé (que ce soit volontaire ou par manque de dissociation), n’est pas une bonne danseuse non plus, parce qu’elle néglige la sensation au bénéfice d’une phrase pré-établie (donc mentale) et c’est là où le bât blesse.
  • 10 novembre, 14:25J’aime · 3
  • Marie-Odile BrusNous, sommes d’accord !
  • 10 novembre, 14:26J’aime
  • El TurquitoJe ne veux pas rentrer dans le débat du croisé car par nature, je sais que c’est sans fin. Cela ne me pose pas plus de problème de devoir guider le croisé à une danseuse techniquement moyenne que de devoir guider un décroisé à une bonne danseuse  OK qu’il puisse y avoir d’autre solfèges mais je doute MOB que tu aies fait une salida miroir inversée en base croisée ne serait-ce qu’une seule fois dans ta vie ! Ce n’est pas un souci je peux me tromper mais avant qu’il y ait discussion, il faut qu’on sache de quoi on parle et que tout le monde parle du même sujet.. parce-que le 5 de la salida …pff
  • 10 novembre, 14:27Modifié · J’aime · 1
  • Majed BAAu final, je crois que nous sommes tous d’accord, juste que la formulation des choses n’est pas assez nuancée (et c’est normal, nous sommes sur FB et non en train d’écrire un traité sur le tango)Donc oui, la salida ne doit pas être prise comme un étalon figé et une structure absolue à répéter telle quelle, mais c’est quand même un outil pédagogique élaboré et réfléchi, qui permet de faire évoluer l’apprentissage. et dire que ce n’est qu’une phrase quelconque due au hasard, c’est oublier l’effort fait sur des décennies pour développer cette danse et toute sa richesse (et mépriser la capacité créative des enseignants d’une époque en leur attribuant juste le mérite de la chance d’être tombé sur cette structure par la pratique)
  • 10 novembre, 14:29Modifié · J’aime · 2
  • El TurquitoEncore une fois, la Salida n’est pas la seule chose dans le tango et puis, quand on aborde les tours, je crois qu’on a besoin d’autres outils d’analyse. C’est juste UN aspect du tango mais il en fait partie et on ne va pas jeter le bébé avec l’eau du bain non?
  • 10 novembre, 14:31J’aime · 2
  • El TurquitoTiens pour revenir au 5 de la salida il y a quatre 5 différents : salida de base, salida miroir, salida inversée, salida miroir inversée, ce sont quatre 5 distincts et à moins de faire les quatre salidas, on ne va pas les obtenir autrement et ils se ressemblent terriblement. Alors ? Que fait-on? On ne va jamais faire le travail de guidage de ces quatre 5 de façon structurée sous prétexte qu’on ne veut pas explorer les salidas? Et faire un travail d’association dans un autre ordre de guider un 5 après le 6 par exemple?
  • 10 novembre, 14:39J’aime
  • Majed BAMarie Odile, franchement, combien de personnes vois tu en bal en train de faire la salida au delà des premières semaines de pratique ?C’est un débat stérile au final, la dénonciation de certains « enseignants » (qui ne sont pas légion) est bien oui, mais transformer ça en un cas plus récurrent est absurdeLa plupart des enseignants savent garder la salida à sa place, et les autres, ils chassent les mouches à un moment
  • 10 novembre, 14:46Modifié · J’aime · 3
  • El TurquitoMais exactement ! Et la première chose qu’on apprend avec la salida, c’est justement à en sortir ! Si on l’utilise correctement, elle permet à celui qui débute d’avoir quelques clés d’improvisation qui lui permettront en plus de se souvenir de ce qu’il apprend, de créer quelques figures simples et d’enrichir se qu’il aura appris mais à lui seul, c’est un outil insuffisant !
  • 10 novembre, 14:53Modifié · J’aime · 3
  • Adam SahBon allez moi vous m’avez chauffé je ne vais tenter de guider que des salidas cette semaine  les filles et les mecs cramponnés vous ca va pulser !!!
  • 10 novembre, 14:46J’aime · 4
  • Majed BAJe me suis dit la même chose Adam
  • 10 novembre, 14:47Modifié · J’aime · 2
  • Wall-e Bencedelabonneon va tous « inventer » des salidas
  • 10 novembre, 14:48J’aime · 1
  • El Turquitoon réinvente bien la roue
  • 10 novembre, 14:49J’aime · 1
  • Adam SahJe crois je ne sais même pas ce que c’est une salida …
  • 10 novembre, 14:50J’aime · 2
  • Jean François AuguyLa salida c’est une sortie sur la droite ou sur la gauche ! un déboîté à droite ou a gauche. Bref on est face à son partenaire sur la même ligne et l’on sort (on déboîte à droite ou a gauche) laissant son partenaire sur la ligne. La question est, doit on mettre le cligno réponse : petit A oui petit B non Petit C je ne sais pas on fait comme l’on veut.
  • 10 novembre, 14:59J’aime
  • Adam SahL’important je crois c’est que l’on salide pas trop le parquet…bon allez je sors
  • 10 novembre, 15:05J’aime · 3
  • Jean François AuguyA oui j’oublié il y en a qui déboîte en croisé (Croissé en argentin :-p) c’est à dire guidée recule avec pied gauche guideur déboîte avec pied gauche. Pfiou je l’ai échappé belle j’allais mettre leader… Mais bon là c’est des année d’étude.
  • 10 novembre, 15:05J’aime · 1
  • Jean François AuguyBon moi aussi
  • 10 novembre, 15:06J’aime
  • El TurquitoTalcomania quand tu nous tiens
  • 10 novembre, 15:06J’aime
  • Marie-Odile Brus@ Stéphane (entre temps suis allée bosser un peu !) sur la salida miroir…
    Honnêtement je n’en sais rien  !
    Vu que je n’analyse pas, et que -soyons claire- j’suis un bébé au tango et qu’il y a sans doute mille choses qui sont encore à découvrir. Régulièrement je me sens faire des pas « nouveaux » pour mon corps (mes danseurs savent que j’aime les surprises, alors ils ne se privent pas de faire des « expèriences » quand ils se sentent inspirés. Merci à eux du fond du  !)
  • 10 novembre, 15:56Modifié · J’aime · 1
  • Marie-Odile Brus… vous allez rire, mais pour répondre tout à l’heure, je me suis refais la salida dans mon bureau, révision indispensable tellement c’était loin… mdrmdrmdr !
  • 10 novembre, 15:59J’aime
  • El TurquitoRespect total MOB pour ton dernier message. Miroir inversé : tu fais le pas de l’homme (mais que guide l’homme) dans une salida qui serait miroir  concrètement, ça donne un 5 où ta jambe gauche vient croiser derrière ta jambe droite qui est à l’avant.
  • 10 novembre, 16:04Modifié · J’aime · 1
  • Marie-Odile BrusAh, ben, je l’ai déjà faite… en guidant ! C’est tout ce dont je me souviens… le reste s’est perdu dans les limbes des tandas passées !
  • 10 novembre, 16:05J’aime · 1
  • Michel RodriguezOn peut aussi voir la salida comme les gammes et les arpèges au piano : ça aide de les connaître avant d’improviser sur un standard de jazz
  • 10 novembre, 20:10J’aime · 2
  • Marie-Odile Brus… j’aime pas le free jazz
  • 10 novembre, 20:56J’aime
  • Richard Garridoje souhaiterai poser une simple question à Jean Ronald Tanham suite une chose que vous avez écrite , mais avant tout, je voudrais être sur que ma question est comprise comme une simple question de quelqu’un qui s’intéresse et qui cherche, et non pas comme une introduction a une nouvelle polémique n’ayant pas lieu d’être
    voici ma question :
    Jean Ronald, vous avez écrit :
    « …. la salida peut être intéressante à étudier sur le plan musical,…. La salida est peut-être la « dernière figure » à enseigner en tant que objet d’étude musicale…. »
    je suis curieux de savoir en quoi vous trouvez la salida interessante sur le plan musical, ou/et en quoi cela peut être un « objet étude musicale ».
    je ne fait qu’une connexion très lointaine entre la salida et la dimension musicale, votre éclairage m’est bienvenu.
  • 10 novembre, 23:44Modifié · J’aime · 4
  • Marie-Odile BrusRichard, j’adore les précautions que tu prends… çà sent le rodé sur FB !
    ps : la réponse aussi m’intéresse en fait, j’ai été un peu surprise de ce rapport à la musicalité.
    mm si j’ai déjà entendu un maestro (pitié ne pas de mander son nom, j’ai oublié !) expliquer que c’est une aberration de faire des ochos sur…( ben, j’ai aussi oublié tiens ! Tête un peu vide en ce moment!), pour la salida c’est mystèrieux
  • 10 novembre, 23:52J’aime
  • Gwen-Haël DenigotLa salida n’a pas été inventée par Copes ou Naveira mais bien avant, dans les années 40, manière commune alors de commencer un tango sur la piste de bal (salir à la pista, et non pas parce que l’homme sort sur un des côtés de la femme, comme il a été dit plus haut !): pas côté (jamais en arrière), sur un angle d’environ 30 degrés par rapport à la rangée de tables vers l’intérieur de la piste pour entrer harmonieusement entre les autres couples ; pause pour l’homme et adorno éventuel de la femme ; pas avant de l’homme et croisé de la femme ; résolution (sur ce qui deviendra le 6, 7 et 8) en tour. Le danseurs de tango salon classique contemporains commencent encore généralement ainsi.
    Je me pose par ailleurs la même question que Richard Garrido
  • 11 novembre, 02:05Modifié · J’aime · 1
  • Jean Ronald Tanhaml’explication me paraît excellente et me plaît beaucoup. ai déjà rectifié sur l’origine de la salida. disons qu’elle à pu apparaître dans les années 30 et s’affirmer dans les années quarante en tant que mode d’insertion sur la piste. il y aurait des élément à son propos dès 1926. Alors je reste sur mon idée, ce devrait être une figure apprise pour et seulement pour s’insérer sur la piste…
  • 11 novembre, 02:00J’aime
  • Jean Ronald Tanhamà Richard Garrido : vous allez être déçu! je ne sais plus où j’ai écris ça. je devais chercher un intérêt pour cette figure et le « la dernière figure » sonne ironique… Parfois, pour faire ressentir au danseur la force de la danse lorsqu’un enchaînement (structuré ou pas) est lancé en début de phrase, et lorsque l’on garde cette énergie pour la laisser tomber un peu en fin de phrase, je propose une séquence de 4 ou 8 pas, n’importe lesquels (donc pourquoi pas la salida, parfois je les laisse même choisir). Les danseurs l’intègrent et la reproduisent seul en musique, le jeu étant de commencer et finir avec la phrase musicale. Pour aider ils dansent une phrase sur deux. Après il y a d’autres propositions pour aller plus loin. bref pourquoi pas travailler sur la salida, c’est le pas le plus connu alors ça fait gagner du temps s’il s’agit d’un stage isolé.
  • 11 novembre, 02:29J’aime
  • Douchenka-Sacha TangoQu’est-ce que le tango sinon une marche où se mêlent des pas en avant sur le côté et des pivots aux multiples possibilités combinatoires qui sont autant de bases fondamentales pour accéder à des éléments compliqués et créatifs ?La salida et ses huit temps c’est la gamme en do majeur (et son croisé quand on la joue piano) avec ses huit notes, un outil apparemment simple mais plus compliqué qu’il n’y paraît et indispensable, un alphabet.Ce pas de base comme on l’appelle parfois n’a rien d’anormal à condition de le dépasser mais cela ne peut se faire que progressivement. On ne peut pas demander à quelqu’un qui découvre les voyelles et les consonnes, les syllabes, qui débute la lecture, de lire des livres compliqués immédiatement.En tango argentin, avant l’abrazo, la connexion, et toutes les subtilités qui sont certes primordiales, la maîtrise de la base est indispensable et la salida s’inscrit dans ce contexte et prend tout son sens ; basique à court terme mais aux riches potentialités qui apparaissent peu à peu. C’est une des explications de l’enseignement du tango argentin à Buenos Aires où les élèves marchent pendant deux ans avant d’aborder les figures seulement une fois sa parfaite maîtrise (cf. les explications de Géraldine Rojas et son analyse sur sele caractère indispensable de la marche et les raisons pour lesquelles elles ne le regrette pas).

    Évidemment, il ne faut pas l’ériger en règle et la reproduire indéfiniment même si le tango est une danse de marche. A titre personnel, je préfère une belle marche agrémentée d’une ou deux figures pour en rehausser la ligne plutôt qu’un enchaînement de figures dont la surabondance lui nuit.

    La pérennité de la salida dans l’enseignement s’explique peut-être par ces raisons. Sinon concrètement, quel pourrait être le moyen meilleur pour faire découvrir le tango à quelqu’un qui ne l’a jamais abordé ?

  • 11 novembre, 12:49J’aime · 3
  • Adam SahLui faire lire le café du tango?
  • 11 novembre, 12:52J’aime · 3
  • Richard GarridoBravo Douchenka-Sacha Tango pour la synthése qui régule bien ce débat sans fin .
    je rebondi sur votre expression  » la salida et ces huit temps… »
    en 2004, j’ai assisté a une serie de cours ou était présent Juan Carlos Copes, et il avait appelé cela  » salida en Ocho Piernas »
    j’ai beaucoup aimé cette définition qui me semble bien claire et qui ouvre la porte à exécuter cette séquence de pas dans un nombre de temps musicaux tout a fait flexible.
  • 11 novembre, 13:25J’aime · 2

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3 réponses sur “voici les retours sur le texte « la salida envers et contre tout »”

  1. Et bien Turquito, tu m’as donné mal au crâne ! Mais bon comme le Tango Argentin déconnecte les neurones , je suis sauvé ! Tous ces mots …. pfff c’est épuisant . Le Tango Argentin est un art si particulier. Le codifier, vouloir l’apprendre comme un solfège c’est en perdre l’essence même … mais rien n’empêche d’y revenir ensuite autrement.
    C’est vrai que lorsque tu as vécu cet itinéraire d’apprentissage, et que tu aimes le Tango Argentin, tu as envie de transmettre autrement que par le carcan chorégraphique. La chorégraphie, la maîtrise, la pensée , le mental tue le tango, c’est immédiat . Même si cela peut déplaire à certains. C’est ainsi. Alexandre Milonga des Alpilles

  2. Je m’étonne de voir ici et là SALIDA traduit par SORTIE, alors que de toute évidence ça signifie plutôt le DÉPART, dans le sens du départ d’une course d’obstacles, c’est à dire le commencement de la course. La salida, c’est comme ça que le tango est enseigné dans les écoles de tango de Buenos Aires. Les meilleurs danseurs de tango argentins ont fait leurs gammes sur la salida, au départ. Ça fait partie de la tradition, comme les cortinas, comme le cabeceo, comme le bandonéon. On peut faire autrement, on peut faire sans tous ces éléments et appeler ça évolution ; ce ne sera ni mieux ni pire, mais la tradition a la vie dure, et c’est aussi la tradition qui fait l’identité du tango.

  3. le mot tradition me parait inadapté, le tango existait avant la salida et existera après. Si la salida apparaît assez tôt, le boom de son utilisation pédagogique et plus rescent. Ensuite, et heureusement, dire que les écoles à buenos aires utilisent la salida (sous entendu toutes les écoles) et également abusif, évidemment certains et non des moindres l’utilise de façon très limitée. Enfin, le questionnement était d’ordre pédagogique, comparer la salida aux cortinas et au bandonéons : je ne comprends pas, tout comme entrée sortie, course d’obstacles… Par contre, le danseur de tango a une telle soif de liberté que l’attachement du danseur à la « tradition » est une question intéressante! à voir…

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