brève de mai

L’équilibre :

« Si le beau est fini et harmonieux, le sublime est infini et dynamique. Le sublime nous place dans un état de déséquilibre vertigineux où se mèlent étrangement le plaisir et la terreur. »
Michel Tournier – Le miroir des idées. (Citation reprise d’une présentation de stage de Yannick Laval)

HA j’ai un problème d’équilibre ! Affirmation assénée bizarrement entre résignation et satisfaction car les danseurs (souvent les danseuses) ont ainsi le sentiment de maitriser la situation, ils savent ce qui ne va pas !

Combien de fois au cours d’une soirée la danseuse est amenée à faire une pause sur le même appui pendant plusieurs secondes ?  Même une seconde ?

En fait les problèmes d’équilibre sont très rares. Problème d’oreille interne, articulation soudé à la suite d’une opération…  Le « problème d’équilibre » à pour moi deux sources principales :

  • Le trop de tension au niveau de l’enlacé. Ces tensions font se suspendre, se surplomber. Du coup une partie du poids se retrouve sur l’autre et l’équilibre devient impossible à trouver.
  • Le trop d’impulsion dans le déplacement dés que le genou d’appui se fléchi pour partir, pour propulser le corps. Cela fait décoller le danseur et il devient difficile d’être serein sur l’appui suivant.

Si nous partagions notre déséquilibre avec l’autre… c’est en outre une idée très romantique ! Chargée de confiance dans l’autre, d’abandon, de détachement, d’attention et de plaisir de l’instant…

Et puis cela diminue la notion guideur-suiveur, source d’anxiété, cela fait rentrer les deux danseurs dans une dynamique de couple, la danseuse peut influencer la danse sans souci de perturbation du guidage du partenaire. Au pire le danseur sentira qu’il doit rééquilibrer la danseuse, son inertie suffira.

Un déséquilibre nonchalant, relâché est très léger pour le partenaire qui stabilisera ou se laissera entrainer alors qu’un équilibre tendu et très lourd à supporter !!!

brève de mars

Le tango est-il  bon pour la santé ?

            Nous vivons au temps du « tout thérapeutique » : du bio au taï-chi, du yoga au développement personnel, tout y passe et plus c’est exotique plus c’est spirituel. Et le tango en fait partie. Les associations ne sont pas rares dans le milieu : « Feldenkrais tango », «taï-chi tango », « yoga tango », « thérapie, voire thérapie de couple tango »…. Autant d’associations qui, quoi qu’on en pense, prennent comme vérité évidente et absolue l’idée que le tango est bon pour la santé !

            Selon moi, ceci est loin d’être évident. Nous évoquerons les tensions subies par le corps dues d’abord à l’environnement incontournable des danseurs puis à la pratique même de cette danse.

Les chaussures à talons 

            La posture des danseuses en talons hauts est une véritable aberration morphologique. Le corps pèse sur une toute petite partie du corps dans une position malfaisante. N’en déplaise aux puristes, des talons supérieurs à 4 ou 5 cm de hauteur ont un effet négatif sur le corps. (oignons – cals – déformations des pieds…). La position de nos pieds influence l’ensemble du corps, que ce soit la colonne vertébrale, les cervicales, le bassin, les genoux, enfin tout ce qu’il y a au-dessus, est influencé en mal par la pratique du tango en talons hauts.

Le sol 

            Trop de professeurs ou organisateurs de milongas proposent des lieux au sol dur et pas assez glissant. Carrelage, béton, et même parfois des parquets en bois non adaptés sont autant de causes de souffrances physiques. Or les déplacements ou surtout les changements de direction sont souvent rapides et en opposition avec le sol. Ils provoquent alors des ondes de choc dans le corps qu’il serait difficile de considérer comme bonnes pour la santé. Ensuite, les pivots forcent sur les articulations des pieds, chevilles, genoux et puis forcément sur le corps entier. Ainsi, les articulations s’useraient prématurément.

 Oui, le tango n’est pas très bon pour les pieds des danseuses mais tellement bon pour le reste ! Poursuivons donc avec le pire obstacle à une thérapie tangotée!!

Les tensions générées par la danse 

  1. La posture :

Beaucoup de danseurs mal conseillés ou prenant le tango comme une danse académique se sont fixé une posture précise (maintien du bassin en avant ou en arrière, position du couple en pyramide, « apilado »). D’autres, tout simplement, courent après la connexion avec le/la partenaire de façon artificielle, c’est-à-dire sans engagement du corps entier. De fait la connexion se fait à la force des bras… Ces postures sont recherchées et ancrées dans les habitudes « pour bien danser », le plus souvent au mépris de son corps et du partage avec le/la partenaire. D’où l’apparition de tensions importantes dans le dos, les bras, les mains. Et nos le verrons, qui dit tension dit pathologies et douleurs à plus ou moins long terme!!!

  1. Les mauvais réflexes :

            On a tous l’image d’un danseur ou d’une danseuse qui a bien dansé dès la première fois. Pour moi, il ne s’agit pas d’un surdoué mais de quelqu’un qui est entré dans la danse plus spontanément, plus naturellement. Ce qui rend l’apprentissage difficile n’est pas la complexité du tango mais le manque de spontanéité du danseur perturbé par de mauvais réflexes. Et nous allons voir que ces mauvais réflexes ont tous un point commun : ils génèrent une tension musculaire trop importante.

Par exemple, la peur du déséquilibre, la peur de mal exécuter un mouvement provoque une accélération du déplacement et une radicalisation sur l’appui. Les muscles se crispent inutilement et la respiration est perturbée. Les couacs réels ou imaginaires apparaissant au cours de la danse et l’ambiance de la milonga tendent à augmenter encore le phénomène… Le danseur «se surplombe» ce qui facilite la sensation de déséquilibre et justifie encore les tensions.

C’est ainsi que se met en place un cercle vicieux où les tensions de la chaîne musculaire postérieure s’installent à demeure, sans même que les danseurs en aient conscience ! D’où l’idée de « mauvais réflexes » : si au contraire les tensions diminuent, le corps peut alors s’adapter et jouer spontanément à la façon des enfants. Toutes les figures peuvent alors apparaître naturellement.

L’hyperactivité musculaire dans le dos et les bras est très commune dans le tango. Or l’un des principaux axes de la méthode Françoise Mézières est justement la lutte contre les tensions des chaînes musculaires car source de maux. On entre donc dans une contradiction étonnante entre thérapie et tango, sauf à contester le travail extraordinaire de Françoise Mézières ou contester la réalité des tensions musculaires décrites ici.

  1. Conséquence de cette tension musculaire :

            Les muscles compressent le squelette et les articulations ne peuvent plus jouer leur rôle. Des douleurs aux épaules, bras ou mains, des maux de dos en tous genres sont dus ou aggravés par la pratique du tango… Ceci même si les méfaits se font parfois sentir à long terme. L’apprentissage du tango est alors plus long et douloureux…

            Ces tensions sont d’autant plus néfastes qu’il y a un effet de vases communicants entre les danseurs : les tensions de l’un débordent sur l’autre.

4° Le bien-être tanguero

D’accord pour mes pieds et mon dos, mais ça fait tellement de bien à ma tête. Ah ! Être pris dans les bras… Je pars en voyage…

            Je laisse à chacun le soin d’étayer ce passage trop personnel, sans pour rien au monde en contester la réalité. Il me parait d’autant moins utile de développer le point ici, vu que l’essentiel des conférences et articles sur le sujet en fait état. J’y crois beaucoup, même si les surtensions musculaires diminuent ces bienfaits.

5° Conclusion

            Un chercheur bienfaiteur de l’humanité donnait cette définition de la santé : « la santé, c’est l’état de fluide » (« Le corps à ses raisons » de Thérèse Bertherat).  Comment une crispation serait-elle bonne pour la santé ? Et puis la danse, c’est aussi la fluidité ; la fluidité, c’est la souplesse et la spontanéité.

             Ce n’est donc qu’en poursuivant ardemment cette quête de détente musculaire que le tango pourra commencer à ne pas être mauvais pour la santé !

            Le tango est une danse merveilleuse, mais ce n’est qu’une danse ! Et si nous la pensions ludique plus que thérapeutique ?

Je remercie pour son aide précieuse Catherine Pavloff, kinésithérapeute Mézièriste, ostéopathe, ex formatrice en anti-gymnastique et créatrice de la Gymnastique Posturale (Montpellier).

brève de janvier

 « Le tango c’est de la marche. » Phrase dite dans le consensus général, par les danseurs puristes qui s’attachent  à l’essentiel ! Ceci afin de se détacher des figures prétentieuses et superficielles, afin de se placer aux côtés des vieux milonguéros. Bref le tanguero, le vrai… Si bien qu’il paraît impossible de contredire une telle affirmation. Mais pourquoi de la marche? Pourquoi réduire une danse aussi riche à de la marche ? Pourquoi malmener le tango encore et encore ??? Sans parler des bals bondés où là, parler de marche est totalement aberrant puisque les danseurs font plutôt du surplace en se tournant autour !!! Et s’il ne s’agissait que d’une phrase réductrice ! Cette affirmation péremptoire a d’autres conséquences néfastes…

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Qu’est ce que la marche ?

La marche est généralement admise comme étant le mode de locomotion de l’homme et de certains animaux, qui posent un pied, puis l’autre »

C’est donc un moyen de locomotion. Cette notion met en avant la notion de déplacement et de but à atteindre.

La marche (…) vise un objet précis. Elle est un acte dirigé vers quelque chose que notre but est de joindre (Valériy, Variété V,1944, p.149)

Or, je répète une idée qui m’est chère, dans le tango on ne va nulle part !!!

Le tango est un moyen de locomotion ? « Bon je vais faire mon marché en tango ce matin.»…

Et puis à quoi ressemblerait alors l’assemblée de danseurs tournant en rond agglutinés sur une piste, si ce n’est à des fous lobotomisés ?

On pourrait éventuellement se rapprocher de la déambulation, mais là encore la notion de déplacement est trop centrale.

Disons que nous pouvons danser en marchant, mais qu’une danse ne peut se définir comme de la marche.

Donc non le tango n’est pas de la marche. Si cette phrase incohérente n’était pas néfaste, écrire trois mots dessus  n’aurait pas de sens. Ce n’est malheureusement pas le cas…

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En effet, considérer le tango comme une marche est une idée restrictive qui retarde l’apprentissage du tango. Suivant cette idée, le danseur met un enjeu disproportionné dans sa destination. L’endroit où il va devient primordial. Cet enjeu est conforté par l’ensemble des figures que ses professeurs lui demandent de reproduire, le but à atteindre étant la position de fin de la figure. Le danseur a tendance à accélérer son déplacement et à se radicaliser sur sa position finale voir sur chaque appui. Il a tendance à oublier ce qu’il partage avec l’autre dans l’instant présent. Pire il a peur de son déséquilibre car ce déséquilibre risque de lui faire rater son objectif! Peur des danseurs qui l’entoure car ces danseurs risquent de le gêner dans l’exécution de ses projets ! D’où une baisse de la fluidité, une connexion dans le couple et une improvisation plus difficile, une façon de marcher plus rigide. Beaucoup de danseuses ne se sortent pas de la propulsion. Elles prennent la danse de couple comme une somme de déplacements et d’ordres à exécuter. Leurs jambes les propulsent à droite à gauche devant ou derrière ou bien les font pivoter avec vigueur !! Tango  = déplacement = marche.

Pour moi, l’important réside dans ce corps à corps décontracté et enlacé, ces pieds qui glissent sur le sol et ces corps qui s’enracinent ensembles à chaque nouvel appui. De cette façon on ne voit de l’extérieur plus qu’une danse et seulement une danse. Le déplacement devient tellement secondaire qu’on ne le voit plus. On ne voit que de la poésie et de la musicalité.

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Alors, le tango, une marche ? Seulement si on considère que la marche comme le tango est une succession de déséquilibres !!!!!!!

Ce n’est malheureusement pas dans ce sens qu’est comprise notre expression.

En définitive, la seule raison constructive pour laquelle nous pourrions assimiler le tango à de la marche est le plus souvent piétinée à grands coups de talons…

tu el cielo y tu…

Petite sensation d’après le spectacle tu el cielo y tu :
D’accord j’ai compris nous sommes tous obsédés sexuels compulsifs et sadomasochistes. Après tout c’est un propos comme un autre! Mais
1 – que de premier degrés!! on est sexuel : on se masturbe nu, se touche les fesses les seins et le minou et se saute. On est sadomasochiste : on se frappe, se tire les cheveux, se crie dessus…
2 – Le contemporain a t il vraiment besoin du tango pour tenir ce propos?
« Tu, el cielo y tu – Certains prétendent que le tango est une danse de salon. Catherine Berbessou affirme qu’il s’agit avant tout d’une danse contemporaine.  » PITIÉ!!!
En outre le spectacle est servi par d’excellents danseurs et il y a des moments merveilleux, peut être justement lorsque le propos se fait oublier ou du moins qu’un minimum de hauteur est prise. Merci aux danseurs et danseuses!!

voici les retours sur le texte « la salida envers et contre tout »

  • Je remercie toutes celles et ceux qui ont bien voulu lire le texte en entier, et ceux qui ont pris la peine d’écrire à la suite. Même si j’aurais préféré parfois plus d’échanges et moins de discussions, cela a été passionnant. J’ai appris des choses, rencontré des gens, des projets en sont sortis, mais surtout, je suis rassuré, LA SALIDA a bien de beaux jours devant elle !!!!! D’autres danseurs pourront ainsi écrire sur elle dans des dix ans, rien sans doute n’aura changé. J’ai été particulièrement attristé de voir le consensus aberrant se faire autour de l’idée selon laquelle les pas de la salida seraient le solfège du tango. Le tango n’a pas besoin de solfège. Quel besoin avons-nous de réduire le tango ainsi ?!

Et si encore il était bien choisi ! Ce solfège met le déplacement au centre de la danse alors que pas du tout. Si la musique se compose de note, le tango ne se compose pas de déplacement.

  • Enfin, un des pas les plus fait en milonga est le va et vient d’avant en arrière, or, horreur ! Il n’existe pas dans ce solfège, de même que le pied arrière de travers ainsi qu’une multitude de choses fondamentales encore.
  • Bref, non la salida ne rend pas service aux danseurs !!!
  • L’existence même d’une « salida pédagogique » me paraît incongru, mais en plus les pas qu’elle met en avant ne sont pas les plus importants !
  • Voici les retours suscités par le texte.

 

Continuer la lecture de « voici les retours sur le texte « la salida envers et contre tout » »

LA SALIDA

Beaucoup de danseurs ont découvert le tango avec la salida, ça a été mon cas il y a une quinzaine d’années. La salida était présentée comme la  figure-reine, incontournable, avec laquelle tout commence !! LE PAS DE BASE.  J’y ai pris du plaisir, un plaisir tout en projection vers le « quand je saurai danser… ». C’était un temps où les enseignants étaient plus rares. Nous en étions même venus à reproduire les pas décrits dans un livre sur les danses de salon !

Aujourd’hui, avec la profusion de profs et « l’âge de raison » largement atteint par l’enseignement du tango, je suis étonné de l’intérêt porté à cette figure (cf Tout Tango octobre 2012, article sur la salida vu par les profs ). Il me semble donc important de définir la salida par rapport au tango, pour ensuite l’estimer à sa juste valeur.

QU’EST CE QUE LA SALIDA POUR LE TANGO?

1 –Ce que la salida n’est pas :

La Salida ne peut en aucun cas être comparée aux pas de base d’autres danses comme le rock ou la salsa par exemple. Dans ces danses, les variantes peuvent s’organiser réellement autour d’un ou plusieurs pas de base. Personne ne peut dire que c’est le cas en tango. Bien avisé d’ailleurs celui qui reconnaît la salida dans un bal…

Mais allons plus loin, car il est possible de se radicaliser sur la question. Le tango est fondamentalement une danse d’improvisation, où chaque pas peut être la conséquence du précédent sans aucun souci de structure. Il apparait donc que la salida n’est pas le pas de base du tango, puisque fondamentalement, le tango ne peut pas avoir de pas de base…

2- L’apparition de la salida :

Lorsque des Argentins ont commencé à donner des cours payants et organisés, il faut imaginer le contexte : à l’époque, pas d’internet, pas ou peu de maturité en danse moderne et contemporaine et d’authentiques danseurs de tango (sans formation de danse, forgés par une vie rude plus que par des stages afdas…). Dans ce contexte donc, un petit groupe, dont je crois Juan Carlos Copes (une analyse rapide de sa danse est édifiante), s’est réuni autour de cette question : « Comment enseigner le tango ? ». Ils ont ainsi  fixé une série de pas leur permettant de commencer leur enseignement par quelque chose de concret. La Salida « paso basico » était née.

3- définition de la salida :

En fait de « pas de base », elle aurait dû, ou devrait aujourd’hui, se traduire pour l’apprenti danseur par : « pas folklorique ». Et pour les professeurs de l’époque ç’aurait dû être : « pas qui permet de commencer par quelque chose parce qu’on ne sait pas comment faire autrement… ». Il s’agit, au mieux, du pas de base d’une pédagogie, d’une époque, non du tango !  C’est le fruit de la nécessité, aux débuts des écoles de tango lorsque les premiers danseurs-profs se lançaient.

4- Aujourd’hui :

Ces vingt dernières années, l’enseignement s’est beaucoup diversifié, prenant à la danse moderne, contemporaine ou classique une certaine maturité dans l’approche de la danse et de sa pédagogie…

En tout cas, je me plais à penser que c’est le cas. Alors pourquoi cette salida est-elle toujours aussi incontournable? Les profs disons sincères admettent l’incongruité du  « paso basico» mais l’enseignent quand même. Certains en font encore aujourd’hui un thème de stage de festival international avec le but d’adapter la salida au bal!!!! Le comble !!!

LES EFFETS DE LA SALIDA

5- Imposer la salida à l’apprenti danseur :

.C’est faire découvrir le tango sous un aspect étriqué (proche des danses de salon), voir erroné (contraire au fondamentaux du tango).

.C’est tendre à définir le tango par les déplacements plutôt que par la qualité des mouvements (le tango se définit en effet  non pas par les figures que l’on fait mais par la façon dont on les exécute).

.C’est inciter le danseur à rester dans la maîtrise plutôt qu’à s’ouvrir à l’écoute de l’autre et à l’inconnu (le mental est ainsi flatté au détriment de la poésie, du confort dans le couple, du tango…).

.C’est lui fermer, pour un temps au moins, l’accès au bal car la salida est évidemment complètement inadaptée à la circulation sur la piste (qu’on enlève le pas 1 ou pas !).

.C’est donc rajouter de la difficulté pour le danseur et entraver ses possibilités de danser le tango!

Nous pourrions développer ces points et allonger la liste, ça ne me semble pas utile maintenant, demandez ou rajoutez des points si vous voulez…

Pour moi, les danseurs n’ont besoin, dès leurs premiers pas, que de technique pure. Ils doivent acquérir du confort dans l’enlacé, le rapport au sol tango et être stimulés dans leurs jeux d’improvisation. Les figures abordées ne sont que des prétextes à découvrir de nouvelles sensations. Nous le savons tous, le tango argentin est riche et complexe avec des possibilités de ressenti, d’expressivité et d’improvisation infinies.  Alors pourquoi reproduire indéfiniment la salida ?

6- Il m’arrive de parler d’un pas de base salutaire selon moi qui, s’il devait en exister un, serait celui là : le va et vient pied gauche sorti en avant suivi d’un va et vient de côté sortie pied gauche.  Le pied droit revient à peu près à la même place et le pas en quatre temps peut être fait en boucle. Ce pas est sans doute le pas le plus fait en milonga « surpeuplée » car en plaçant la danseuse dos à l’extérieur de la piste cela permet d’avancer dans le sens du bal calmement sans gêner personne. Ainsi un débutant peut se lancer sur toutes les pistes et y rajouter au fur et à mesure ce qu’il apprend ou trouve tout seul, dès son premier mois de cours. Dans cette logique, je n’aborde la salida dans mes cours qu’après 3 ou 4 mois, voir plus car le croisé est un pas très délicat à induire. Ceci à la seule fin de permettre aux danseurs de s’ouvrir à d’autres enseignants, ou de danser avec des danseurs d’autres écoles adeptes de la salida. « Heu… Là c’est le pas 5 que tu dois faire !! » dit le danseur à la danseuse…

Ce n’est pas drôle !

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Eléments glanés sur internet :

Wikipedia : Le « pas de base », dit « salida », est enseigné aux débutants car il a des vertus pédagogiques, mais il est rarement pratiqué en bal !!!!!

claude.durand.pagesperso : « la sortie en espagnol », et qui est bien sûr nécessaire aux débutant(es) pour apprendre le tango, mais qui n’est en fait presque jamais dansé tel quel. !!!!!

A voir :

http://www.tango-argentin-bordeaux.com/t1236-la-salida

 

Brèves tango

Tous les deux mois, un texte sur le tango ou la danse en général sera partagé ici et envoyé par mail et sur FB. Ces textes seront classés dans la catégorie « brèves tango » des articles de l’agenda.

Billet d’humeur, incitation à la réflexion, combat d’idées reçues… ces textes ont pour but de partager ma vision du tango et de faire réagir. Vous pouvez donc répondre très facilement sur facebook,  sur le site directement ou par mail.

Voici le premier d’entre eux, texte écrit fin 2012 (avant d’être remanié ce mois ci) en réaction à un ensemble d’interviews de profs de tango sur le sujet.

nouveautés 2014/2015

Les milongas mensuelles :

– Chaque trimestre : UNE MILONGA A THEME, UNE MILONGA AVEC DJ , UNE MILONGA AVEC CONCERT.

– LA TANDA LIBRE : à chaque milonga une tanda est ouverte, pour une proposition tanguera. Choix musical, musique live, danse… La proposition peut durer de 5 à 15 mn maximum. Une tanda voir deux exceptionnellement par milonga, il faut donc me contacter à l’avance.

L’article du moment :

tous les deux mois, villanuevatango enverra UN ARTICLE SUR LE TANGO OU SUR LA DANSE. Vos réactions seront les bienvenues (sur facebook si possible sinon par mail ou de vive voix!)

Les cours hebdomadaires :

– Désormais TROIS COURS – TROIS NIVEAUX.  Premier niveau le jeudi 19h au studio, deuxième niveau mercredi 19h45 à Avignon au théâtre de l’Etincelle et troisième niveau le jeudi à 20h30 au studio.

– COURS A SAINT PAUL TROIS CHATEAUX : Ecole 1001 (à côté du complex sportif Saint Paul 2003. Le mardi soir niveau débutant et inter/avancé.

Les stages : 

STAGES MENSUELS A SETE

INTERVENANTS EXTERIEURS : Choisis pour leur maturité dans la pédagogie et leur recherche dans leur domaine. Ils ont tous un lien avec la discipline proposé par Villanueva tango.

Catherine Pavloff (gymnastique posturale), Carmela accuyo (technique tango), Rita Cuzzupi (auto massage et chi tempo)…